O noble peuple espagnol !
C'est là, pour vous, la deuxième libération.
Vous vous êtes délivré du despote;
maintenant délivrez-vous de l’esclave.
![](https://static.wixstatic.com/media/8b74fa_1d5bef228c8447a59e288059e3747a2d~mv2.png/v1/fill/w_178,h_281,al_c,q_85,enc_auto/8b74fa_1d5bef228c8447a59e288059e3747a2d~mv2.png)
(...)
Dans cette Espagne que j’aime,
Au point du jour, au PRINTEMPS,
Quand je n’existais pas même,
Pepita -j’avais huit ans-
Me disait: -Fils, je me nomme
Pepa; mon père est marquis.-
Moi, je me croyais un homme,
Etant en pays conquis.
(...)
L’art d’être grand-père
L’esprit de liberté mis à la raison par les baïonnettes ; les principes matés à coup de canon ; la France défaisant par les armes ce qu’elle avait fait par son esprit... Contresens hideux. La France est faite pour réveiller l’âme des peuples et non pour l’étouffer. »
Victor Hugo
![](https://static.wixstatic.com/media/8b74fa_1aeed9d6eb7f4202ae62f5fa5390b9c7~mv2.png/v1/fill/w_482,h_362,al_c,q_85,enc_auto/8b74fa_1aeed9d6eb7f4202ae62f5fa5390b9c7~mv2.png)
EL DOS DE MAYO EN MADRID
“Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens:
ceux qui les font et ceux qui en profitent”
Napoléon Bonaparte
Así la Gazeta de Sevilla del 7 de enero de 1812 ofrece este suelto :
« Las guerrillas cometen todos los latrocinios imaginables. Nadie se libra de sus rapiñas. Españoles, franceses, ingleses, todos son indiferentemente víctimas de su maldad, curas, alcaldes, labradores, arrieros, a ninguno perdonan. El 2 de este mes, D. Francisco de Arias, presbítero y vecino de Ronda, llegó a Sevilla casi desnudo. Tales son los instrumentos de que se sirve en la actualidad la pérfida Albión para exasperar los ánimos. No pudiendo vencer, oprimen por medio de estos hombres a aquellos cuya independencia finge proteger»
"Al pueblo del dos de mayo”
Pasodoble
“¿Por qué ultrajáis por estas diversiones
a la España, filósofos severos?
Emplead vuestra hiel en otros vicios
que más ocultos vierten el veneno,
que emponzoñan la vida y las costumbres”
El Abate Marchena
![](https://static.wixstatic.com/media/8b74fa_395d3517ff2440829e5afb237b1b0c8d~mv2.png/v1/fill/w_606,h_434,al_c,q_85,enc_auto/8b74fa_395d3517ff2440829e5afb237b1b0c8d~mv2.png)
The SPANISH BULL GIHT - or - the CORSICAN MATADOR in Danger
Aparece Napoleón como un torero que, después de acabar con 3 toros Prusia, Holanda y Dinamarca, es cogido por un nuevo toro que representa a España.
En el suelo yace José Bonaparte y las otras naciones observan.
Representación de la situación europea, Caricatura inglesa de 1808
LE SERGENT FAUCHEUR
Si, après Tilsit, Napoléon alors au faîte de sa puissance et de sa gloire eût eu la sagesse de consacrer son immense génie au bonheur de la France et à la consolidation de sa puissance, il serait mort sur le trône environné de tout le prestige de sa gloire, de l’amour des Français et de l’admiration de tous les siècles […]. Malheureusement, la gloire des armes l’avait ébloui et le dominait, il pensait que rien ne lui était impossible. Ce fut alors qu’il conçut le projet de placer les princes de sa famille sur divers trônes, afin de pouvoir, par leur intermédiaire, gouverner en quelque sorte l’Europe entière.
La sagesse la plus vulgaire aurait dû lui faire voir que la guerre que nous soutenions en Espagne était sans gloire et désastreuse pour notre armée détruite en détail par cette malheureuse guerre de partisans, par la misère et les marches incessantes dans d’affreuses montagnes où le soldat manquait de tout, où les hommes isolés, les malades et les blessés étaient cruellement assassinés.
![](https://static.wixstatic.com/media/8b74fa_f16536a4e1c141f1bedf5a2e53143682~mv2.png/v1/fill/w_604,h_474,al_c,q_85,enc_auto/8b74fa_f16536a4e1c141f1bedf5a2e53143682~mv2.png)
CADA CUAL TIENE SU SUERTE, LA TUYA ES DE BORRACHO HASTA LA MUERTE
“Pepe Botella” o en Madrid “Pepe Plazuelas”
Joseph Bonaparte, rey de España entre 1808 y 1813 como José I
“Nous n’avons bientôt plus le sou (...) et moi, j’ai pour ennemi une nation de 12 millions d’habitants, braves, exaspérés au dernier point. On parle publiquement de mon assassinat; mais ce n’est pas là ma crainte. Tout ce qui a été fait ici le 2 mai est odieux; on n’a eu aucun des ménagements qu’il falloit avoir pour le peuple. Sa passion était la haine du prince de la Paix, ceux qu’elle a accusés d’être ses protecteurs en ont hérité, et m’ont transmis cette haine (...).
Les honnêtes gens ne sont pas plus pour moi que les coquins. Non, sire, vous êtes dans l’erreur; Votre gloire échouera en Espagne. Mon tombeau signalera votre impuissance, car personne ne doutera de votre affection pour moi.”
Joseph Bonaparte à Napoléon Bonaparte le 24 juillet 1808, 11 heures du soir.
Pepe Botellas
Canciones de la guerra de la independencia
Après la défaite de Vitoria, Napoléon écrira à Clarke, son ministre de la Guerre :
"Toutes les sottises qui ont eu lieu en Espagne sont venues de la complaisance mal entendue que j'ai eue pour le roi qui, non seulement ne sait pas commander une armée, mais encore ne sait pas assez se rendre justice pour en laisser le commandement à un militaire."
![](https://static.wixstatic.com/media/8b74fa_0f9e943ddc894dd0b82f1e0221ced972~mv2.png/v1/fill/w_507,h_444,al_c,q_85,enc_auto/8b74fa_0f9e943ddc894dd0b82f1e0221ced972~mv2.png)
Évoquant l'Espagne auprès de Las Cases, son confident et mémorialiste de Sainte-Hélène,
Napoléon le reconnaît :
"Cette malheureuse guerre d'Espagne m'a perdu... Elle a été une véritable plaie, la cause première des malheurs de la France... Toutes les circonstances de mes désastres viennent se rattacher à ce nœud fatal ; (cette guerre) a divisé mes forces, multiplié mes efforts, détruit ma moralité en Europe, compliqué mes embarras, ouvert une école aux soldats anglais. Les événements ont prouvé que j'avais fait une grande faute dans le choix de mes moyens... L'immoralité dut se montrer par trop patente, l'injustice par trop cynique et le tout demeure fort vilain puisque j'ai succombé..."
C'est à Sainte-Hélène que Napoléon dresse ce constat, alors que tout revirement de fortune lui apparaît désormais impensable. S'il reste sibyllin sur les raisons profondes de son incapacité à maîtriser la situation, alors qu'il exerçait un pouvoir sans partage, il avoue cependant :
"J'embarquai fort mal cette affaire, je le confesse... Je dédaignais les voies tortueuses et communes, je me trouvais si puissant !... J'osais frapper de très haut. Je voulus agir comme la Providence qui remédie aux maux des mortels par des moyens à son gré, parfois violents, et sans s'inquiéter d'aucun jugement."
Napoléon Bonaparte
1769 - 1821
コメント