La Bête innommable ferme la marche du gracieux troupeau, comme un cyclope bouffe.
Huit quolibets font sa parure, divisent sa folie. La Bête rote dévotement dans l’air rustique.
Ses flancs bourrés et tombants sont douloureux, vont se vider de leur grossesse.
De son sabot à ses vaines défenses, elle est enveloppée de fétidité.
Ainsi m’apparait dans la frise de Lascaux, mère fantastiquement déguisée,
La Sagesse aux yeux pleins de larmes.
La Paroi et la Prairie, 1952
René Char
LA CUEVA
De la cueva salen
Largos sollozos
Lo cárdeno
Sobre el rojo
El gitano evoca
Países remotos
Torres altas y hombres
Misteriosos
En la voz entrecortada
Van sus ojos
Lo negro
Sobre el rojo
Y la cueva encalada
Tiembla en el oro
Lo blanco
Sobre el rojo
Poema de la soleá,
Poema del Cante Jondo
Federico García Lorca
Música para danza sapiens en cueva neandertal
La solitude,
le froid de PRINTEMPS
rien d’autre.
Uemura Sengyo
1921-1996
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