Donde quiera que viaje Grecia me hiere
Gorgos Seferis
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“Cuando Music, la doncella celestial, era joven,
mientras aún estaba en la Grecia antigua, cantaba”
William Collins
1721 - 1759
Ancient Greece
Mélomai (lyrics by Anacreon)
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Tracing of an engraving of the Sosibius Vase
by Jonh Keats
Ode on a Grecian Urn
(...)
Heard melodies are sweet, but those unheard
Are sweeter; therefore, ye soft pipes, play on;
Not to the sensual ear, but, more endear’d,
Pipe to the spirit ditties of no tone:
Fair youth, beneath the trees, thou canst not leave
Thy song, nor ever can those trees be bare;
Bold Lover, never, never canst thou kiss,
Though winning near the goal – yet, do not grieve;
She cannot fade, though thou hast not thy bliss,
For ever wilt thou love, and she be fair!
Ah, happy, happy boughs! that cannot shed
Your leaves, nor ever bid the SRING adieu;
And, happy melodist, unwearièd,
For ever piping songs for ever new;
More happy love! more happy, happy love!
For ever warm and still to be enjoy’d,
For ever panting and for ever young;
All breathing human passion far above,
That leaves a heart high sorrowful and cloy’d,
A burning forehead, and a parching tongue.
(...)
O Attic shape! Fair attitude! with brede
Of marble men and maidens overwrought,
With forest branches and the trodden weed;
Thou, silent form! dost tease us out of thought
As doth eternity: Cold Pastoral!
When old age shall this generation waste,
Thou shalt remain, in midst of other woe
Than ours, a friend to man, to whom thou say’st,
“Beauty is truth, truth beauty, – that is all
Ye know on earth, and all ye need to know.”
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“Grecia expirando entre las ruinas de Missolonghi”
Eugène Delacroix
Imnos eis tin Eleftherían
Himno Nacional de Grecia
Nikolaos Mantzaros en 1821
escrito por Dionysios Solomos
Te conozco por el filo
tan terrible de tu espada,
te conozco por la mirada
que fulminante mide la tierra.
Salida de los huesos
sagrados de los helenos,
y poderosa como antaño,
salve, salve libertad.
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No vine aquí para unirme a una facción, sino a una nación,
y tratar con hombres honrados, y no con especuladores o desfalcadores.
Requerirá mucha cautela a fin de evitar el partidismo, lo cual me parece tanto más difícil cuanto que he recibido invitaciones de más de uno de los partidos contendientes, siempre con el pretexto de que son los ‘auténticos’, escribiría.
Lord Byron
L'Embarquement pour Cythère (1951)
Francis Poulenc
“la belleza es la verdad, la verdad belleza;
esto es todo lo que sabes de la tierra,
y todo lo que saber necesitas”
John Keats
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Pèlerinage à l'île de Cythère, dit L’Embarquement pour Cythère
Antoine Watteau
1684 - 1721
La Voix
Mon berceau s'adossait à la bibliothèque,
Babel sombre, où roman, science, fabliau,
Tout, la cendre latine et la poussière grecque,
Se mêlaient. J'étais haut comme un in-folio.
Deux voix me parlaient. L'une, insidieuse et ferme,
Disait : " La Terre est un gâteau plein de douceur ;
Je puis (et ton plaisir serait alors sans terme !)
Te faire un appétit d'une égale grosseur. "
Et l'autre : " Viens! oh! viens voyager dans les rêves,
Au-delà du possible, au-delà du connu ! "
Et celle-là chantait comme le vent des grèves,
Fantôme vagissant, on ne sait d'où venu,
Qui caresse l'oreille et cependant l'effraie.
Charles Baudelaire
1821 - 1867
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D'après L’embarquement pour l’île de Cythère
Antoine Watteau
1684 - 1721
Embarquement pour Cythère
Eric Satie
Un voyage à Cythère
Mon coeur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux
Et planait librement à l'entour des cordages ;
Le navire roulait sous un ciel sans nuages,
Comme un ange enivré d'un soleil radieux.
Quelle est cette île triste et noire ? - C'est Cythère,
Nous dit-on, un pays fameux dans les chansons,
Eldorado banal de tous les vieux garçons.
Regardez, après tout, c'est une pauvre terre.
- Ile des doux secrets et des fêtes du coeur !
De l'antique Vénus le superbe fantôme
Au-dessus de tes mers plane comme un arôme,
Et charge les esprits d'amour et de langueur.
Belle île aux myrtes verts, pleine de fleurs écloses,
Vénérée à jamais par toute nation,
Où les soupirs des coeurs en adoration
Roulent comme l'encens sur un jardin de roses
(...)
Le ciel était charmant, la mer était unie ;
Pour moi tout était noir et sanglant désormais,
Hélas ! et j'avais, comme en un suaire épais,
Le cœur enseveli dans cette allégorie.
Dans ton île, ô Vénus ! je n'ai trouvé debout
Qu'un gibet symbolique où pendait mon image...
- Ah ! Seigneur ! donnez-moi la force et le courage
De contempler mon cœur et mon corps sans dégoût !
Charles Baudelaire
1821 - 1867
La nouvelle Cythère
Nocturne: Tres lent
Composer: Germaine Tailleferre
1892 - 1983
“ En el país que se disgregó que no tiene consistencia
en el país que alguna vez fue nuestro se hunden las islas moho y ceniza.”
Gorgos Seferis
1900 - 1971
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