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Oh! vers ce jour qui donc me précipite?
Je veux penser, chanter, je veux un nom !
Au mot de la gloire, hélas! mon cœur palpite,
Un rêve, lui me fascine et me quitte:
Avoir quinze ans et le luth de Byron!
Trois mai!... trois mai! Tout naît, tout se ranime.
La sève à l’arbre et la pensée au front.
Alors, des mots dans le brouillard fuient la cime,
Comme des fleurs d’amandier pleut la rime.
…
Oh! quand ta bouche en fleur me disait: “Cher poète,
Quand ton mignard me traçait des baisers,
J'oubliais que la vie est ainsi faite,
Que le dégoût souvent suit les vœux apaisés,
Mais la pure amitié rend l'âme plus parfaite.
Emmanuel Signoret
1872 - 1900
Strip-tease et poésie
Maria Casarès 1922-1996
Jean Cocteau
Dans les livres qui vont paraître et dont le premier s'appellera : la Souffrance des Eaux, je convoque au son de la lyre, pour la faire servir aux fêtes de l'homme, la famille des astres, des plantes, des aigles et des mers.
En prose ou en vers, j'ai cherché à accroître la beauté de l'univers.
Les deux œuvres sont inséparables, ou plutôt elles n'en font qu'une.
Pour me servir d'un exemple emprunté à la Musique, je dirai que la prose correspond à de riches et profondes harmonies de pensées de qui les poèmes seraient la mélodie essentielle.
Emmanuel Signoret
1872 - 1900
"Un temps viendra où malgré toutes les douleurs nous serons légers, joyeux et véridiques".
Albert Camus à Maria Casarès
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