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Es increíble lo que un rayo de sol puede hacer por un hombre !
Dostoyevsky
1821 - 1881
LA TARDE
el sol
pasa una mano
a través de las hojas:
dedos de luz
jugando
en la hierba
Kurt Marti
1921- 2017
Arbres III
Arbres, travailleurs tenaces ajourant peu à peu la terre
Ainsi le cœur endurant peut-être, purifie
Je garderai dans mon regard
comme une rougeur plutôt de couchant que d'aube qui est appel non pas au jour mais à la nuit flamme qui se voudrait cachée par la nuit
J'aurai cette marque sur moi de la nostalgie de la nuit quand même la traverserais-je avec une serpe de lait
Il y aura toujours dans mon œil cependant une invisible rose de regret comme quand au-dessus d'un lac a passé l'ombre d'un oiseau
Et des nuages très haut dans l'air bleu qui sont des boucles de glace
la buée de la voix
que l'on écoute à jamais tue
Philippe Jaccottet
1926 - 2021
Les Fleurs et les arbres
Op.68
Camille Saint Saëns
1835 - 1921
Les fleurs et les arbres,
Les bronzes, les marbres,
Les ors, les émaux,
La mer, les fontaines,
Les monts et les plaines
Consolent nos maux.
Nature éternelle,
Tu semble plus belle
Au sein des douleurs!
Et l'art nous domine,
Sa flamme illumine
Le rire et les pleurs.
Les fleurs et les arbres,
Les bronzes, les marbres,
Les ors, les émaux,
La mer, les fontaines,
Les monts et les plaines
Consolent nos maux.
Nature éternelle,
Tu semble plus belle
Au sein des douleurs!
Et l'art nous domine,
Sa flamme illumine
Le rire et les pleurs.
Le figuier
Tant il gela que les branches laiteuses
Molestèrent la scie, se cassèrent aux mains.
Le PRINTEMPS ne vit pas verdir les gracieuses.
Le figuier demanda au maître du gisant
L'arbuste d'une foi nouvelle.
Mais le loriot, son prophète,
L'aube chaude de son retour,
En se posant sur le désastre,
Au lieu de faim, périt d'amour.
Philippe Jaccottet
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Song of SPRING
And O and O,
The daisies blow,
And the primroses are wakened;
And the violets white
Sit in silver light,
And in the green buds are long in the spike end.
John Keats
![](https://static.wixstatic.com/media/8b74fa_6d8718f5822b45c1b9abf9178d35da95~mv2.png/v1/fill/w_561,h_366,al_c,q_85,enc_auto/8b74fa_6d8718f5822b45c1b9abf9178d35da95~mv2.png)
Daisy's song
The sun, with his great eye,
Sees not so much as I;
And the moon, all silver-proud,
Might as well be in a cloud.
II
And O the spring- the spring
I lead the life of a king!
Couch’d in the teeming grass,
I spy each pretty lass.
III
I look where no one dares,
And I stare where no one stares,
And when the night is nigh,
Lambs bleat my lullaby
John Keats
1795- 1821
I think poetry should surprise by a fine excess, and not by singularity; It should strike the reader as a wording of his own highest thoughts, and appear almost a remembrance.
Its touches of beauty should never be half-way, thereby making the reader breathless, instead of content. The rise, the progress, the setting of Imagery should, like the sun, seem natural to him, shine over him, and set soberly, although in magnificence,
leaving him in the luxury of twilight.
![](https://static.wixstatic.com/media/8b74fa_7636bebb864e43cc94baeb0df824e138~mv2.png/v1/fill/w_598,h_417,al_c,q_85,enc_auto/8b74fa_7636bebb864e43cc94baeb0df824e138~mv2.png)
The Hay Wain
1821
John Constable
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Il grillo
Josquin Desprez
1450 - 1521
Sobre la cigarra y el grillo
Jamás la poesía de la tierra se extingue:
cuando a todos los pájaros abate el sol ardiente
y ocúltanse en fresadores de umbría, una voz corre
de seto en seto, por prados recién segados.
En la de la cigarra. El concierto dirige
de la pompa estival y no se sacia nunca
de sus delicias, pues si le cansan sus juegos,
se tumba a reposar bajo algún junco amable.
En la tierra jamás la poesía cesa:
cuando, en la solitaria tarde invernal, el hielo
ha labrado el silencio, en el hogar ya vibra
el cántico del grillo, que aumenta sus ardores,
y parece, al sumido en somnolencia dulce,
la voz de la cigarra, entre colinas verde
John Keats
1795 - 1821
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